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Bio | Carlos Santos Valle Photographie

Enrique Carlos Santos Valle est né à Tanger de parents espagnols, arrivés à Genève en 1961. Il a aujourd’hui la double nationalité espagnole et suisse.

En 1977, il entre à l’école des Arts et Métiers de Vevey. Il en sort trois ans plus tard avec un diplôme de photographe. Cette même année, il obtient en compagnie de J. Lathion le premier prix du film d’animation au festival de Soleure et le Prix des Rencontres de Nyon Ecole et Cinéma. L’année suivante, il reçoit le « Prix Cinégram » avec le film d’animation  « Gueule de Bois ».

En 1979, après une période de photographe « free-lance », il entame une collaboration durant quelques années avec l’agence de presse « C.I.R.I.C-Suisse ». Partant régulièrement en reportages, notamment en Amérique latine, dans la péninsule arabique et les pays de l’est, il commence à affirmer un regard se réclamant de la  » photographie humaniste » et une vision essentialiste et lyrique de l’homme. Il se place ainsi dans les pas de photographes tels que Cartier-Bresson, Doisneau, Ronis, Brassaï ou Werner Bishof et René Burri pour citer des photographes suisses.

Malheureusement, lors de la disparition de l’agence « C.I.R.I.C-Suisse », les archives photographiques (qui ne sont pas la propriété des photographes) sont réparties en différents lieux. L’essentiel des archives photos de cette période, notamment toute une série de reportages sur la fin de la révolution nicaraguayenne et la situation du Salvador à la même époque, ne peut être présenté sur ce site.

L’expérience du Salvador et du Nicaragua ont influencé un changement radical d’orientation professionnelle. 

En 1984, Enrique Carlos Santos Valle obtient un diplôme de physiothérapeute à l’Ecole de physiothérapie de Genève, métier qu’il a exercé jusqu’à la retraite.

Aujourd’hui, il se consacre essentiellement à une photographie « créative » qu’il voit comme un moyen d’expression artistique. Il retrouve cependant, à l’occasion de certains voyages au contact du spectacle permanent et gratuit de la vie quotidienne, ses réflexes de photographe-reporter.

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